Un bout de vie, lancé face au monde
Qu’il sache enfin, et tourne dans la ronde
De mes questions sans fin, jour après jour
Nuit après nuit, comme un compte à rebours
Que le rideau se ferme, que mes pensées s’éteignent
Ma supplique reste vaine, le martèlement s’imprègne
Où se trouve le cheminQue mes pas m’y mènent enfin
Quelle réalité m’appelle,
Que s’y déploient mes ailes
Quel sens a ma vie, sais-tu toi qui écoutes
Quand s’effaceront mes doutes
L’inutilité, l’inactivité me rongent
Qui suis-je donc à ainsi me résoudre
D’une vie de mensonges
À se voiler les yeux du fiel qui sourdre
La Terre se meurt des humains matricides
La Nature s’étouffe de leurs sauvageries perfides
Passive jusqu’à la complicité
La honte m’étreint et m’ôte toute dignité
Notre planète, de toute vie le berceau
Que sans vergogne nous dévastons
Sera sans pardon
Notre triste et mérité tombeau
Merci à Laurence !
Be the first to comment.